ouf, on y est, mais c'était juste !!!
Salut à tous
Donc depuis Agadir, nous avons pris la route du sud marocain direction la Mauritanie, avec quelques escales à Tan-Tan, Boujdour, Daklha, accompagné de nos clowns belges. Beaucoup de km avec une route assez monotones, les paysages désertiques n'étant pas très diversifiés.
Arrivés à la frontière, nous avons eu une très grosse montée d'adrénaline, car on a appris qu'en fait notre visa pris le 30 octobre à rabat pour une durée d'un mois, était en fait expiré depuis 4 jours ; en effet on a passé la frontière le 03 décembre alors que notre visa s'arrétait le 30 novembre. Nous pensions qu'en fait la durée de notre visa prenait effet à partir du moment où l'on rentrait sur le territoire mauritanien, mais non il était déjà en cours depuis qu'on l'avait récupéré à Rabat; et c'est pas faute d'avoir demandé à l'ambassade, qui nous a mené en bateau.
Donc arrivé à la frontière, le stress est très vite monté quand nous avons rencontré des gens qui avait croisé d'autres gens dans le même cas que nous, et qui avaient été obligés de refaire 4 000 km aller-retour pour se refaire faire un visa et pouvoir rentré sur le territoire Mauritanien. Nous avons heureusement rencontré un mauritanien qui une fois arrivé au poste de contrôle des visa, est allé parlé au chef de police, en lui expliquant notre cas et notre désarrois à l'idée de devoir refaire 4 000 km, et il lui a glissé un petit billet de 100 dirhams (soit l'équivalent de 10 €) et grâce à cela, nous avons pu passer. La plus grosse montée de stress depuis le début du voyage et notre première rencontre avec le bakchich, mais on était un peu fautif et on a eu de la chance que ça passe, car pour d'autres personnes il n'y a pas eu d'autres alternatives qe de faire demi-tour pour reprendre un visa à Rabat.
Nous avons ainsi passé le noman's land sans trop de difficultés et en convois, et toutes les formalités de police, douanes, gendarmerie, assurance, nous ont bien pris 5 à 6 heures, si bien qu'on a passé notre première nuit en mauritanie, sur le terrain de quelqu'un juste à côté de carcasses de voitures explosées par les mines, assez folkloriques comme arrivée.
Le lendemain direction Nouâdhibou, ou nous avons passés 2 nuits dans une chouette auberge, et avons fait la rencontre d'un Mauritanien fan de Keny Arkana. Nous avons également rencontré un groupe de jeunes français qui ont comme projet de faire des projections de documentaires aux différents endroits où ils passent, et de monter un cinéma en plein désert vers Tombouctou, on espère les recroiser au Mali, car c'est une chouette petite équipe avec qui le courant est bien passé.
Nous voulions à tout pris nous rendre au cap blanc, à une 15 aine de km de Nouâdhibou, où vit une des dernières colonies au monde de phoques moines (éspèce en voie d'extinction), et malgrès toutes les péripéties (ensablement avec la 205) où Gaetan et stéphane (nos amis clowns) ont du aller demander de l'aide à l'armée Mauritanienne pour nous désensabler, nous avons finalement pu apercevoir au bout de la troisième tentative, les nageoirs d'un phoque en train de se faire un festin de poisson. En effet les côtes mauritaniennes sont réputées pour être les eaux les plus poissonneuse au monde.
Dimanche nous avons pris la route vers Nouakchott, et nous avons bifurqué vers le banc d'arguin (parc national classé au patrimoine mondial) avec un guide et 2 autres voitures, et nous avons fait environ 40 km de piste sablonneuse, en plein désert, où la 205 s'est ensablée à de nombreuses reprises, et Antho est devenu un vrai pilote du désert, avec notre 205 peugeot. Nous avons rejoint le cap Tafarit où nous avons dormi dans une tente traditionnelle au milieu de nulle part. Malheureusement nous n'avons pu aller au bout et voir les milliers d'oiseaux venus se ressourcer sur la côte dans leur migration, car une des voitures avec qui nous étions avait une fuite au radiateur, et il fallait qu'on rentre pour la faire réparer, et nous ne voulions pas poursuivre seul sans guide au milieu de nulle part (avec la 205 chargée comme une mule qui restait souvent coincée dans les passages trop sableux). Nous avons donc rejoint le goudron par une autre piste ; encore 20 km de plus a faire du rallye dans le désert, la 205 a tenu le coup et nous avons pu continuer la route tranquillement ou presque car il y a bien eu une dizaine de contrôles différents jusqu'à Nouakchott entre la police, les douanes et la gendarmerie souvent à quelques km d'écarts.
Nous voici donc rendu à Nouahchott, étape obligatoire pour prolonger notre visa Mauritanien, et prendre le visa pour le Mali, dans une auberge sympa où nous avons mis la tente sur la terrase et où nous rencontrons beaucoup de gens et de projets tous plus intéressants les uns que les autres. Il nous reste environ 1000 km jusqu'à la frontière Malienne par la route de l'espoir, et après Bamako où nous allons nous organiser pour avoir le visa de la Guinée et se renseigner sur les dernières infos pour y aller.
Voilou, on espère que tout le monde va bien et encore merci à ceux qui prennent le temps de laisser des commentaires ça fait vraiment plaisir et ça donne du courage pour la suite.
PS : très joyeux anniversaire à ma maman, à qui je n'ai pu téléphoner, car impossible de comprendre leur système de numérotation pour sortir de mauritanie et appeler en guyane; des milliers de bisous à toi ma petite maman !
Donc depuis Agadir, nous avons pris la route du sud marocain direction la Mauritanie, avec quelques escales à Tan-Tan, Boujdour, Daklha, accompagné de nos clowns belges. Beaucoup de km avec une route assez monotones, les paysages désertiques n'étant pas très diversifiés.
Arrivés à la frontière, nous avons eu une très grosse montée d'adrénaline, car on a appris qu'en fait notre visa pris le 30 octobre à rabat pour une durée d'un mois, était en fait expiré depuis 4 jours ; en effet on a passé la frontière le 03 décembre alors que notre visa s'arrétait le 30 novembre. Nous pensions qu'en fait la durée de notre visa prenait effet à partir du moment où l'on rentrait sur le territoire mauritanien, mais non il était déjà en cours depuis qu'on l'avait récupéré à Rabat; et c'est pas faute d'avoir demandé à l'ambassade, qui nous a mené en bateau.
Donc arrivé à la frontière, le stress est très vite monté quand nous avons rencontré des gens qui avait croisé d'autres gens dans le même cas que nous, et qui avaient été obligés de refaire 4 000 km aller-retour pour se refaire faire un visa et pouvoir rentré sur le territoire Mauritanien. Nous avons heureusement rencontré un mauritanien qui une fois arrivé au poste de contrôle des visa, est allé parlé au chef de police, en lui expliquant notre cas et notre désarrois à l'idée de devoir refaire 4 000 km, et il lui a glissé un petit billet de 100 dirhams (soit l'équivalent de 10 €) et grâce à cela, nous avons pu passer. La plus grosse montée de stress depuis le début du voyage et notre première rencontre avec le bakchich, mais on était un peu fautif et on a eu de la chance que ça passe, car pour d'autres personnes il n'y a pas eu d'autres alternatives qe de faire demi-tour pour reprendre un visa à Rabat.
Nous avons ainsi passé le noman's land sans trop de difficultés et en convois, et toutes les formalités de police, douanes, gendarmerie, assurance, nous ont bien pris 5 à 6 heures, si bien qu'on a passé notre première nuit en mauritanie, sur le terrain de quelqu'un juste à côté de carcasses de voitures explosées par les mines, assez folkloriques comme arrivée.
Le lendemain direction Nouâdhibou, ou nous avons passés 2 nuits dans une chouette auberge, et avons fait la rencontre d'un Mauritanien fan de Keny Arkana. Nous avons également rencontré un groupe de jeunes français qui ont comme projet de faire des projections de documentaires aux différents endroits où ils passent, et de monter un cinéma en plein désert vers Tombouctou, on espère les recroiser au Mali, car c'est une chouette petite équipe avec qui le courant est bien passé.
Nous voulions à tout pris nous rendre au cap blanc, à une 15 aine de km de Nouâdhibou, où vit une des dernières colonies au monde de phoques moines (éspèce en voie d'extinction), et malgrès toutes les péripéties (ensablement avec la 205) où Gaetan et stéphane (nos amis clowns) ont du aller demander de l'aide à l'armée Mauritanienne pour nous désensabler, nous avons finalement pu apercevoir au bout de la troisième tentative, les nageoirs d'un phoque en train de se faire un festin de poisson. En effet les côtes mauritaniennes sont réputées pour être les eaux les plus poissonneuse au monde.
Dimanche nous avons pris la route vers Nouakchott, et nous avons bifurqué vers le banc d'arguin (parc national classé au patrimoine mondial) avec un guide et 2 autres voitures, et nous avons fait environ 40 km de piste sablonneuse, en plein désert, où la 205 s'est ensablée à de nombreuses reprises, et Antho est devenu un vrai pilote du désert, avec notre 205 peugeot. Nous avons rejoint le cap Tafarit où nous avons dormi dans une tente traditionnelle au milieu de nulle part. Malheureusement nous n'avons pu aller au bout et voir les milliers d'oiseaux venus se ressourcer sur la côte dans leur migration, car une des voitures avec qui nous étions avait une fuite au radiateur, et il fallait qu'on rentre pour la faire réparer, et nous ne voulions pas poursuivre seul sans guide au milieu de nulle part (avec la 205 chargée comme une mule qui restait souvent coincée dans les passages trop sableux). Nous avons donc rejoint le goudron par une autre piste ; encore 20 km de plus a faire du rallye dans le désert, la 205 a tenu le coup et nous avons pu continuer la route tranquillement ou presque car il y a bien eu une dizaine de contrôles différents jusqu'à Nouakchott entre la police, les douanes et la gendarmerie souvent à quelques km d'écarts.
Nous voici donc rendu à Nouahchott, étape obligatoire pour prolonger notre visa Mauritanien, et prendre le visa pour le Mali, dans une auberge sympa où nous avons mis la tente sur la terrase et où nous rencontrons beaucoup de gens et de projets tous plus intéressants les uns que les autres. Il nous reste environ 1000 km jusqu'à la frontière Malienne par la route de l'espoir, et après Bamako où nous allons nous organiser pour avoir le visa de la Guinée et se renseigner sur les dernières infos pour y aller.
Voilou, on espère que tout le monde va bien et encore merci à ceux qui prennent le temps de laisser des commentaires ça fait vraiment plaisir et ça donne du courage pour la suite.
PS : très joyeux anniversaire à ma maman, à qui je n'ai pu téléphoner, car impossible de comprendre leur système de numérotation pour sortir de mauritanie et appeler en guyane; des milliers de bisous à toi ma petite maman !