Internet en guinée !!!
salut à tous
Ca y est nous sommes arrivés à Faranah, après encore près de 700 km de parcourus depuis Bamako. Passage de frontière assez tranquil, sauf qu'on a du payer un bakchich aux gendarmes guinéens : motif, ici pour tamponner notre passeport ils nous demandaient 5000 franc cfa par personne (soit environ 8 €) et quand on leur a gentillement signalé que de tous les pays que l'on avait traversé, à chaque fois il n'y avait rien eu à payer c'est descendu à 1000 cfa / pers. Après il a fallu choper des taxis brousses où on se serrait à 2 avec antho sur le siège passager avant ; c'est normal ici, les voitures 5 places embarquent à 7 pers (4 à l'arrière, et 3 à l'avant), et payer une taxe très fluctuante pour nos bagages, qu'il fallait négocier ardemment car elles pouvaient atteidre le prix du billet. Il faut savoir que depuis le début du voyage, une de nos plus grande frustration c'est de ne pas avoir de prix clairement indiqués, et que la couleur de peau clair provoque une flambée des prix en comparaison des prix pour les locaux, mais bon ça fait parti
du rituel de la négociation, et faut s'y faire. Sinon les gens sont très accueillant, et nous souhaitent quasiement à chaque fois la "bonne arrivée", dans les taxi on discute de tout et rien, ils nous demandent souvent pourquoi on a pas d'enfant et on essaye de leur expliqué tant bien que mal, on parle de Sarkozy et sa politique de ... et ils sont assez d'accord, sauf pour les enfants, eux qui en ont souvent une dizaine avec trois femmes différentes (la polygamie est courante et signe de réussite sociale).
Comme vous avez pu le remarquer la bonne nouvelle c'est qu'il y a internet à Faranah, et que donc nous pourrons continuer de vous tenir au courant durant ces 6 prochains mois, pas aussi souvent que jusqu'à maintenant, mais quand même des news, une fois tous les 1 à 2 mois au moins !!!
Nous devions déjà être au centre de soin, à 5 h de pistes d'ici, mais il n'y avait plus assez de place dans le 4*4 donc notre premier contact avec les chimpanzés est repoussé à mercredi.
Sinon la situation en Guinée continue de s'apaiser avec la programmation d'élection dans les 6 prochains mois et l'accord de Dadis Camara de rester au Burkina. Ca fait quand même un peu bizarre tout ces barrages de militaires le long des routes, pour nous aucun problème ils sont même très sympa mais avec les Guinéens c'est contrôle d'identité et si pas de carte bakchich obligatoire. En plus en ce moment c'est la crise, plus d'essence à la pompe, il y a des files d'attentes énormes à chaque approvisionnement et ça augmente le temps d'attente quand on doit prendre un taxi brousse qui attend évidemment le dernier moment pour faire le plein.
Voilou, en tout cas on y est malgré toutes les personnes rencontrées qui nous déconseillaient d'y aller vu la situation et le contexte politique et sociale à 2 doigts de tourner à la guerre civile. Mais on y a pas renoncé et on a bien fait vu que la situation s'améliore, et nous allons enfin pouvoir être utile et se battre pour la cause des chimpanzés, et surtout travailler dans notre domaine professionnel : la protection de l'environnement.
On à hâte d'être mercredi, on vous embrasse et on vous donne des news dès qu'on peut.
Ca y est nous sommes arrivés à Faranah, après encore près de 700 km de parcourus depuis Bamako. Passage de frontière assez tranquil, sauf qu'on a du payer un bakchich aux gendarmes guinéens : motif, ici pour tamponner notre passeport ils nous demandaient 5000 franc cfa par personne (soit environ 8 €) et quand on leur a gentillement signalé que de tous les pays que l'on avait traversé, à chaque fois il n'y avait rien eu à payer c'est descendu à 1000 cfa / pers. Après il a fallu choper des taxis brousses où on se serrait à 2 avec antho sur le siège passager avant ; c'est normal ici, les voitures 5 places embarquent à 7 pers (4 à l'arrière, et 3 à l'avant), et payer une taxe très fluctuante pour nos bagages, qu'il fallait négocier ardemment car elles pouvaient atteidre le prix du billet. Il faut savoir que depuis le début du voyage, une de nos plus grande frustration c'est de ne pas avoir de prix clairement indiqués, et que la couleur de peau clair provoque une flambée des prix en comparaison des prix pour les locaux, mais bon ça fait parti
du rituel de la négociation, et faut s'y faire. Sinon les gens sont très accueillant, et nous souhaitent quasiement à chaque fois la "bonne arrivée", dans les taxi on discute de tout et rien, ils nous demandent souvent pourquoi on a pas d'enfant et on essaye de leur expliqué tant bien que mal, on parle de Sarkozy et sa politique de ... et ils sont assez d'accord, sauf pour les enfants, eux qui en ont souvent une dizaine avec trois femmes différentes (la polygamie est courante et signe de réussite sociale).
Comme vous avez pu le remarquer la bonne nouvelle c'est qu'il y a internet à Faranah, et que donc nous pourrons continuer de vous tenir au courant durant ces 6 prochains mois, pas aussi souvent que jusqu'à maintenant, mais quand même des news, une fois tous les 1 à 2 mois au moins !!!
Nous devions déjà être au centre de soin, à 5 h de pistes d'ici, mais il n'y avait plus assez de place dans le 4*4 donc notre premier contact avec les chimpanzés est repoussé à mercredi.
Sinon la situation en Guinée continue de s'apaiser avec la programmation d'élection dans les 6 prochains mois et l'accord de Dadis Camara de rester au Burkina. Ca fait quand même un peu bizarre tout ces barrages de militaires le long des routes, pour nous aucun problème ils sont même très sympa mais avec les Guinéens c'est contrôle d'identité et si pas de carte bakchich obligatoire. En plus en ce moment c'est la crise, plus d'essence à la pompe, il y a des files d'attentes énormes à chaque approvisionnement et ça augmente le temps d'attente quand on doit prendre un taxi brousse qui attend évidemment le dernier moment pour faire le plein.
Voilou, en tout cas on y est malgré toutes les personnes rencontrées qui nous déconseillaient d'y aller vu la situation et le contexte politique et sociale à 2 doigts de tourner à la guerre civile. Mais on y a pas renoncé et on a bien fait vu que la situation s'améliore, et nous allons enfin pouvoir être utile et se battre pour la cause des chimpanzés, et surtout travailler dans notre domaine professionnel : la protection de l'environnement.
On à hâte d'être mercredi, on vous embrasse et on vous donne des news dès qu'on peut.